Si vous aussi, vous aimez bien ces festivals intimistes où s’enchaînent des performances difficiles qui vous laissent perplexes et pantois, où vous voyez des bonhommes louches tripoter des pédales et des magnétophones en prenant un air mystique, où une ambiance un peu ésotérique règne, où l’intitulé des genres attribués aux artistes dans le dossier de presse relèvent de l’invitation au voyage, alors la 2ème édition du festival Électroniqueâ„¢ samedi prochain (8 février) est pour vous.
Ça mélange art un peu trash, manipulations visuelles, bizarreries variées, et paraît-il même de la bonne nourriture. Question musique, c’est assez copieux aussi. Pour les plus reconnus, on retrouve un duo entre l’Israélo-Suédois Dror Feiler, connu pour s’être fait saccager une de ses installations par l’ambassadeur d’Israël en Suède, et le ponte expérimental polonais-parisien Kasper T Toeplitz qu’on a croisé aux côtés de Phill Niblock ou Eliane Radigue. Pour le côté plus agressif, Evil Moisture assurera la dose nécessaire de collage et de noise, et pour le côté plus introspectif, Eric Cordier assurera celle de méditation sous field-recording. Question poésie sonore, Anne James Chaton, qu’on ne présente plus (lire), dévoilera un de ses nouveaux projets. Pour les autres, on vous laisse découvrir.
Hartzine vous fait gagner deux places. Pour tenter le coup, rien de plus simple : envoyez vos nom et prénom à l’adresse hartzine.concours@gmail.com ou remplissez le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés l’avant veille du festival et prévenus par mail le lendemain matin.
