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On y sera : 45èmes Rencontres Trans Musicales de Rennes, du 6 au 10 décembre 2023 à Rennes

today01/12/2023 188 7

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Allez hop, on remet le couvert une fois de plus et on file s’encanailler à Rennes à l’increvable festival des Transmusicales, qui pour sa 45ème édition (!) reprend sa recette habituelle: une programmation résolument protéiforme et transversale, qui va chercher aux quatre coins du monde et sans limite de genres de quoi nourrir les esgourdes d’un public forcément curieux, tant le line up aligne chaque année une palanquée d’inconnus au bataillon. L’exercice, forcément périlleux, consistant par la suite à se lancer dans l’immensité du Parc Expo et toper, au cours de ses pérégrinations, les artistes qui tireront plus que les autres leur épingle du jeu. C’est la grande loterie des Trans, et comme chaque année, une majorité d’entre eux connaîtra son heure de gloire avant de retourner aux joies de l’anonymat, tandis qu’une poignée d’autres entamera ici une carrière plus fructueuse. Quoi qu’il en soit, on refuse de vous laisser partir là-bas sans repères, au risque de vous trouver momifiés, accoudés à un bar avec une galette-saucisse dans chaque poche. Risquons-nous donc à quelques paris piochés dans cette programmation pléthorique, mais qui franchement, ne nous était pas apparue aussi prometteuse depuis un bail. Et histoire d’éviter un name dropping à rallonge, allons à l’essentiel et procédons dans l’ordre: le jeudi soir, il s’agira d’aller jeter un oeil au croate Fran Vasilic et sa pop laid back qui zieute du côté de Conan Mocassin, mais en plus académique. Il parait que l’individu est déjà star des réseaux sociaux, mais on a visiblement manqué cet épisode: on jugera donc sur pièces. Autre curiosité du soir, Flore Laurentienne, de son vrai nom Matthieu David Gagnon, qui sur son second album Volume II, hypnotise et enchante avec sa musique naturaliste faisant pleurer les cordes et danser les synthétiseurs. Un vrai moment suspendu en perspective. On ira forcément aussi voir ce qu’il en retourne du côté de Joe Yorke, qui avec le tout récent Hopeless, passe du reggae à la soul, pour un résultat infiniment moins irritant: on entrevoit à nouveau l’espoir, donc. Et puis, on ne va pas ici vous représenter Jacques, mais sachez qu’il reviendra ce soir-là avec une création sous le bras, nommée Vidéochose. On vérifiera donc ce qui piquera le plus: les yeux ou les oreilles. Enfin, ne manquez pas Sextile, perle signée chez nos amis Sacred Bones, qui vont tout simplement s’occuper de vous finir littéralement à grands coups de boutoirs electro-rock bien malaisant comme il faut.  Le vendredi, n’hésitez pas à démarrer les hostilités dans la salle du Liberté avec les parisiens bien connus Dalton, qui au fil de leur dernier né Soleil Orange, nous font croire à une seconde jeunesse: enfilades post punk, chant désinvolte à souhaits, texte inspirés et postures slacker, on valide. Pour la suite, il faudra être sélectifs et on va le rester: au programme, Rahill, échappée du garage band Habibi, mais ici avec des objectifs bien plus soyeux et cajoleurs. Impossible de louper ensuite le phénomène Uche Yara dans la foulée: à 20 piges, elle est prête à tout casser avec ses tracks à la fois percutants, intelligents, virevoltants, et surtout innovants: rien que d’en parler, on a déjà hâte de transpirer du boule devant celle que tout le monde attendra ce soir là. Et si après ça il vous reste encore un poil d’énergie, direction le concert de Bantu Spaceship, histoire de se prendre un dernier shot d’une afro wave assez bluffante par sa capacité à faire danser autant qu’elle va gratter sans vergogne là où il fait sombre. Enfin, samedi, pas de repos pour les braves: les réjouissances restent nombreuses, avec la dream pop des italiens de Post Nebbia, qui arrivent à nous évoquer le génie Lucio Battisti, et une fois qu’on a dit ça, on n’a plus rien à dire de plus, les vrais savent. On mettra aussi une pièce sur les branleurs de The Silver Lines, qui viendront défendre les couleurs de Birmingham armés d’un punk rock assez classique, mais il faut le dire, sacrément bien fichu: les guitares crient, la rythmique est martiale comme il faut, et ces gamins veulent un destin à la Arctic Monkeys, ou plutôt à la Bloc Party, enfin bref, vous voyez le tableau.

Et comme on avait promis d’éviter les listes à rallonge, on ravale nos autres conseils, et on vous laisse écouter la playlist officielle ci-après histoire de vous entraîner un peu avant la compèt. N’hésitez pas à consulter la programmation complète ci-dessous, ou alors directement sur le site des TransMusicales, juste là. Pour acheter vos places pendant qu’il en est encore temps, c’est du côté de la billetterie en ligne que ça se passe, en cliquant ici.

PROGRAMMATION

PLAYLIST

Écrit par: Claude Pimp

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