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L’histoire nous enseigne que le quatuor helvétique Black Cargoes fut responsable en 2005 d’un premier opus recommandable, du temps où seuls les deux frères Frédéric et Manuel Oberholzer en formaient le line-up. Entretemps rejoints par Mario Weiss à la basse et Grégoire Quartier à la batterie, la fratrie helvétique n’a guère musardé en chemin, produisant à quatre paires de mains ce second effort, techniquement irréprochable bien que très référencé Depeche Mode vs Sisters of Mercy vs Japan.
D’une manière plus générale, les douze compositions déclinent leurs envies electro-dark-rock sur des thèmes pas couillons du slip, à l’image du très enthousiasmant «Here», d’une percussion tranchante qui évoque allègrement la bande à Dave Gahan et Martin Gore au milieu d’une plaine de corbeaux métalleux. La moisson n’est pas toujours du même cru, notamment quand Manuel Oberholzer (aka Feldermelder quand il endosse l’habit électronique) et ses petits camarades polissons entament une ballade rocktronica qui évoque le douloureux souvenir des Teutons de Scorpions (qui a crié ouille ?). Heureusement, la post pop de «Mars» vient à la rescousse, ses airs de David Sylvian aidant, bien que l’hommage au pote de Ryuichi Sakamoto tende un peu trop à jouer de la redite («Black Waves»). Globalement, la toute grande majorité des titres tient la route de fort belle manière, fût-elle un peu trop familière aux oreilles aiguisées dans les eighties.
Fabrice
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Black Cargoes – Glass (Saiko Records, 2009)
1. Darkened Floor
2. Three, Four
3. Here
4. Streets
5. Mars
6. Ocean
7. Black Waves
8. Rerun, Rerun
9. Lover C’mon
10. The Ravage
11. Glass
12. Twilight
Écrit par: hartzine
2009 Dark Electronic Glass Saiko SUI
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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