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Grand espoir de l’année musicale s’il en est – et, à vrai dire, il ne suffirait pas de dix doigts multipliés par autant de mains pour tous les compter ces temps-ci – Cold Cave se détache néanmoins de cet afflux incessant de nouvelles têtes sur le marché du « bon goût » par son extrême intransigeance face à la qualité. Il nous allait donc vous en toucher quelques mots avant que les garants du buzz médiatico-emphatique n’infligent à cette sortie l’étiquette « révélation découverte par nos soins » et se retrouve par la-même entassée dans la discothèque numérique de monsieur tout le monde. Non encore tout à fait endimanché – Philadelphie n’étant pas New-York et The heartworm, la Factory – Cold Cave possède encore cette position excitante de l’entre-deux, tout encerclé qu’il est par, d’un côté, la fameuse « force des choses » laquelle pourrait très bien leur ouvrir en grand la porte des oubliettes et de l’autre, par « ce hasard qui fait parfois si bien les choses » et qui, à l’inverse, pourrait tout autant leur offrir une gloire méritée. Seulement voilà , cette incertitude face au succès, lorsque le talent inspire à ceux qui y aspirent la volonté de bien faire, engendre généralement un trésor qui ne demande qu’à être découvert et ce Loves Comes Close, assurément, rejoint ce point de vue. Il nous aura quand même fallu au passage attendre l’essoufflement du revival 80’s pour que, mis à par les flamboyants mais trop discrets texans d’ILYBICD, un groupe rende un hommage honorable à la musique de synthé tout en marquant sa propre époque de sa classieuse modernité. Pourvu qu’on ne se trompe pas, mais ça, seule l’histoire nous le dira.
Benoît
Cold Cave – Love Comes Close (2009, Heartworm Press)
1. Cebe And Me
2. Love Comes Close
3. Life Magazine
4. The Laurels Of Erotomania
5. Heaven Was Full
6. The Trees Grew Emotions And Died
7. Hello Rats
8. Youth And Lust
9. I.C.D.K.
Écrit par: hartzine
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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