Novembre 2010. Saint-Ouen. Brice Coudert, Aurélien Dubois, Adrien Betra, et Pete Vincent, investissent un ancien studio de cinéma pour inaugurer la série des soirées « Twisted ». Ils ne le savent pas encore mais ils viennent de poser l’une des premières pierres de ce qu’on appellera très vite « le renouveau de la nuit parisienne ». Un enthousiasme général et grandissant pour une scène électronique pointue qui n’hésite plus à quitter les clubs, s’afficher au grand jour, ou dépasser le mur réputé infranchissable du périphérique.
Quatre ans plus tard, une centaine de Concrete et deux Weather derrière elle, l’équipe de Surprize continue à étendre son empire en sortant du chapeau son nouveau lapin : le Weather Winter — sorte de prélude « en attendant » la troisième édition de son festival qui aura lieu en juin prochain. Prélude dont les trois mille premières préventes sont parties en moins de trente secondes…
Au programme, un nouveau hangar industriel de 15 000m² « transformé en véritable cathédrale de sons et lumières », deux scènes « monumentales » et une after party sur la péniche pour un total de trente-deux heures de son étalé sur les deux jours. Une programmation tournée vers l’histoire, qui fait la part belle à des artistes parmi ceux qui ont contribué à la forger : Derrick May, Robert Hood (live), Kenny Larkin, Laurent Garnier, DJ Deep, ou encore Point G, mais également à des noms bien connus de la scène actuelle : François X, Zadig (live), Behzad & Amarou, Raresh, et Lowris. On notera également la présence surprenante du duo suédois Minilogue, reformé pour l’occasion, aux côtés de Matthew Johnson pour un live machine à trois.
Ca fait bien longtemps qu’il n’y a plus de places et malheureusement, nous n’en aurons pas à vous offrir. Mais comme on est, un, sympa, deux, dévoué, on va quand même aller y faire un tour pour vous la raconter.
To be continued
