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C’est avec la larme à l’œil qu’on avait appris la nouvelle en mai dernier : Jeans Wilder, projet solitaire entamé par le flegmatique Andrew Caddick au regard bleu enfantin, n’est définitivement plus. On s’était tout autant enthousiasmé pour son Nice Trash co-édité par La Station Radar & Atelier Ciseaux en décembre 2010 (lire) que pour son Totally paru deux plus tard via Everloving (lire). Deux promenades alanguies où Andrew entrechoquait avec un onirisme solaire chill mélancolique et surf-pop débraillée, et qui s’écoutaient le plus souvent en se gargarisant de quelques grammes de THC. La dernière fois que j’ai vu Andrew, après l’avoir accueilli pour quelques concerts en France, c’était dans un fast-food végétalien de San Diego : il m’avait d’ailleurs offert de quoi voir venir en saveurs opiacées. Pas du style à courir plusieurs lièvres à la fois, engagé au sein de Spirit Club, aux côtés de son pote de toujours Nathan Williams de Wavves, responsable d’un premier LP éponyme via Ghost Ramp, Andrew tourne la page non sans laisser derrière lui une sorte de recueil testamentaire. Il éditera donc cette année à titre posthume le LP Wilder at Heart (or To Wong Foo, Thanks for Everything! Jeans Wilder), on ne sait où, on ne sait quand. Premier extrait imagé par Renee Lusano, l’oblongue Marry Me.
Écrit par: Thibault
Jeans Wilder Marry Me Thanks for Everything! Jeans Wilder" Wilder at Heart (or "To Wong Foo
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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