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Thomas Jefferson Cowgill est de ceux pouvant sur terre attester de plusieurs vies. Du moins artistiquement. Embrassant le black metal (Book of Black Earth), le hardcore (Teen Cthulhu) puis enfin le dark folk avec son projet solitaire King Dude, le colosse à la peau criblée de tatouages n’a de cesse de surprendre lorsqu’il s’agit d’intimer sa perception sensible et mystique d’un monde à la violence avérée. Kaléidoscope émotionnel, les intentions accouchées à la hâte à l’occasion de son inaugural premier LP (lire), Tonights Special Death (Disaro / Avant!), trouvent dans LOVE, paru en fin d’année passée sur Dais Records, le fascinant écrin attendu, soigneusement cousu d’ambiances gothiques et néo-folk, à la croisée des chemins de Johnny Cash et Death in June, et d’une hagiographie biblique toute personnelle. Colère et rage d’antan occises sur l’autel d’une méditation matinée d’occultisme « intellectuel », c’est-à -dire à rebours de ce rituel, T.J. Cowgill livre dix balades vespérales, chacune transpercée d’un souffle mélodique au dénuement obnubilant. Ne s’embarrassant que d’une guitare, de quelques pédales et d’une réverbération sur sa voix, ce dernier esquisse, par le biais de concises ritournelles, son propre abécédaire de la rédemption, oscillant entre caverneuses psalmodies (Don’t Want Me Still, Please Stay (In The Shadow Of My Grave), Endless Rose) et antiennes
King Dude – Love (2011, Dais Records)
01. Intro
02. Don’t Want Me Still
03. In the Eyes Of The Lord
04. Spiders In Her Hair
05. Please Stay (In The Shadow Of My Grave)
06. Eternal Night
07. Lucifer’s The Light Of The World
08. Big Blue Eyes
09. Hello Mary
10. Endless Rose
Écrit par: Thibault
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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