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Si la France – et l’axe Paris / Bordeaux en particulier – est un étonnant réservoir de formations garage y entremêlant crânement stridences punk et sonorités synth, c’est pas peu dire qu’il faut séparer le bon grain de l’ivraie. Et La Secte du Futur se pose là , fort d’un premier album foutrement bon, à l’orée de sortir le 24 janvier prochain, toujours via , un second LP benoîtement intitulé Greetings From Youth – sorte de doigts d’honneur à tous ces vieux cons qui radotent leurs tourments. Coalition de membres issus des Catholic Spray, de J.C. Satà n de Black Bug ou encore Skategang, ledit album, mixé par Maxime Smadja et dressant un pont entre noise, punk et surf music, se dévoile peu à peu, entre interlude instrumental (God Bless Our Home) et morceau inaugural (No Fellowship), véritables claques pleines de cambouis, où l’on remarque poindre un tour de force – et pas des moindre – à savoir bien produire un album garage sans pour autant perdre la sève brute de ce son. Précisément ce qu’avait foiré dans les grandes largeurs les américains de The Black Lips avec leur inutile Arabia Mountain de 2011.
La Secte du Futur – Greetings From Youth (, 24 janvier 2013)
1. No Fellowship
2. God Bless Our Home
3. Come And Love The Guru
4. Respect Pour Le Peuple
5. TNT Faithbelt
6. Someone Stole My Summer
7. Pleasant Army
8. Cavaliere d’Oro
9. Fall Prism
10. Thunder Crib
11. Love Runs Slower Than Me
12. Future Is Worse
La Secte du Futur fétera la sortie de son album le jour de sa sortie le 24 janvier au Salon puis au Tiki Lounge (Event FB).
Le Salon (Atelier Galerie)
92, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris.
Le Tiki Lounge
26 Bis, rue de la Fontaine au Roi 75011 Paris.
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Écrit par: Thibault
God Bless Our Home La Secte du Futur XIII Records
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
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