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Piers Faccini, Paris, La Cigale, 16 décembre 2009
Paris. -2°. La sécurité ne traîne pas et la longue file disparaît bien vite dans une Cigale qui affiche complet ce soir. Plus un strapontin. Du monde au balcon. Des ampoules au plafond. Déco minimaliste pour artistes touche à tout. Piers Faccini et en première partie une découverte soyeuse, Krystel Warren. Petit bout de femme androgyne, seule sur scène avec sa guitare, son folk surprend tout le monde et annonce la suite. Piers Faccini donc. Un nom qui brouille les douanes et une musique tout aussi déroutante. L’homme a longtemps fait ses classes en première partie de Ben Harper. Alors, autant le dire tout de suite, il maîtrise son sujet, captive l’attention et vous emmène loin. Très loin. Ca commence comme une veillée au coin du feu mais A Storm Is Going To Come et Piers Faccini bouscule son public, prolonge les instrumentales et s’appuie sur sa complice Laetitia Shériff pour durcir le ton. Durcir. Le mot est fort pour un folk toujours maîtrise, jamais agressif. Disons que la veillée se fait road movie et ne cherchez pas de frontières à sa musique, il n’en a pas. Des plaines de l’Ouest au Proche Orient, des envolées celtiques à la toscane, Piers faccini joue son dernier album Two Grains Of Sand décrit souvent comme l’album le plus apaisé de sa discographie. Mais comme la salle lui est complètement acquise, 2 chansons de Leave Not Race sorti en 2004 font sensation. If I aussi a bien vieilli. Le public accompagne le chanteur qui se permet même le luxe d’a capella loin du micro. Chapeau. « Avec certaines chansons, dans certains moments, j’ai l’impression que c’est la première fois ». C’est con mais dit comme ça, seul face au public, ça marche et le pire c’est qu’il a l’air sincère. 2 rappels, un duo avec Krystel et 3 chansons plus loin, la salle se vide doucement sur une rythmique vocale collective réclamée par le maître de cérémonie. Tiens, il fait moins froid dehors…
Fabrice
Écrit par: hartzine
2009 Decembre 2009 La cigale Piers Faccini Tôt ou Tard
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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