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RE(FLUX) n’est pas une mixtape. RE(FLUX) est un revue « passé, présent, futur » de disques que l’on ne peut se résoudre à passer sous silence. RE(FLUX) est une publication (presque) mensuelle changeant de mains et d’optique à chaque numéro. RE(FLUX) à vocation à être sommaire, partiel et subjectif. RE(FLUX) n’est pas une mixtape, mais peut s’écouter – en fin d’article – comme une mixtape.
Le premier (et dernier ?) EP de The Coombe, projet de la cinéaste Karen Sharkey et de Samuel De La Rosa de Led Er Est, a vu le jour le 9 avril dernier sur le label romain , soit le même jour que celui de Phantom Love (lire). Délayant une musique psyché-planante, initialement composée pour les courts métrages de cette dernière, ce 12″ éponyme conjugue minimalisme et onirisme sur l’autel de quelques divagations synthétiques.
Nikki Never a certes respecté le repos des braves, passant au moins un mois ou deux à se rouler les pouces dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, mais la voilà à nouveau partie bille en tête pour casser la baraque – et tout ce qu’il y a dedans. Deux albums, une tournée-marathon de quarante dates en quarante jours – dont une à Paris (Event FB) – et son projet de toujours, Terror Bird, sera à jamais lancé. Sortant via la structure londonienne Night School Records, et ce quasi-simultanément que Cut-Outs à paraître sur Svn Sns Records (lire), All this Time s’avère bien plus concluant et inspiré que le précédent Secret Rituals, un brin bordélique. Signe qui ne trompe pas, on y retrouve l’âme noire du merveilleux 7″ Shadow in the Halls (lire).
Le duo chilien The Holydrug Couple n’a pas reculé devant l’abîme et se fend d’une reprise désenchantée de l’éculé Je t’aime Moi Non Plus de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, et ce à l’occasion de la compilation Todo Muere Volume 3 éditée parle label new-yorkais Sacred Bones. De quoi inscrire son nom aux côtés de The Men, Moon Duo, Föllakzoid, Jozef Van Wissem & Jim Jarmusch et Zola Jesus – qui entonne, pour sa part, Diamonds de Rihanna -, le tout sans saloper l’essentiel devant l’éternel. Sans doute annonciateur d’un avenir discographique pour le moment limité à l’auto-production.
L’Italien vivant à New-York Nicolas Dona redessine les contours de son projet Horrible Present (lire), conférant à l’acidité des jours pluvieux et nauséeux les dimensions d’une caverne intimiste et vespérale. On retrouve dans le timbre de sa voix la profondeur d’un certain T.J. Cowgill (lire).
Tandis que Nicolas Laureau, alias Don Niño, étrenne son ultime In the Backyard of Your Mind aux quatre coins de la France, son frangin Fabrice ne chôme pas et inocule sous le patronyme de F/LOR une électronica gracile et mélodieuse, revisitant quelques années plus tard les hangars désaffectés de Sheffield. L’album, dénommé Blackflakes, de ce tiers-actif de NLF3 (lire), est prévu pour mai de cette année via Prohibited Records.
L’hypnotique morceau Answered est à l’origine d’une double actualité pour le Londonien Kel McKeown, aka Kelpe, puisqu’un maxi 12″ du même nom est paru le 15 avril dernier sur Drut Records, sa propre structure, annonçant un futur LP prévu pour le 3 juin prochain, Fourth: The Golden Eagle. Et c’est peu de dire qu’on reste scotché aux chrysalides analogiques de celui qui officiait il y a peu au sein de l’écurie DC Recordings.
Difficile de déblatérer à bâtons rompus sur l’énigmatique entité Art Crime, puisqu’on ne sait foutre rien à son propos, sinon que son concepteur est russe et que ces mélodies à l’électronique aérienne imprègnent pour la seconde fois, avec Never Look Back, d’évanescentes gueule de bois. La première c’était avec The Present, placé en ouverture de la mixtape du mois d’avril 2012 (écouter). Ponctuel et récidiviste.
Écrit par: Thibault
Horrible Present Kelpe Terror Bird The Combe The Holy Drug
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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