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Aujourd’hui 4 février sort officiellement sur Rotters Golf Club l’un des incontestables disques de l’année, Ruled by Passion, Destroyed by Lust, issu d’une fructueuse collaboration entre le légendaire Andrew Weatherall - tiers de Sabres of Paradise, moité de Two Lone Swordsmen, producteur du Screamadelica de Primal Scream et fondateur en 1986 de Boy’s Own, l’équivalent pour l’acid house de ce que fut le fanzine Sniffing Glue pour le punk (lire) – et Timothy J. Fairplay, officiant auparavant au sein de Battant. Si The Asphodells est ainsi à considérer tel un side-project pour les deux Anglais très occupés et inoculé via le propre label d’Andrew Weatherall, force est de constater que cette immersion en plein cÅ“ur de la décennie quatre-vingt-dix, vrombissante de basses et carénée de beats à la répétition hypnotique, est d’autant plus jouissive qu’elle s’avère inédite. Si une nuée de scribouillards s’échinent encore et toujours à pomper Joy Division, personne ne s’est jusqu’à présent attaqué avec autant d’évidence et de conviction au vitupérations électroniques de New Order. En témoigne Beglammered, morceau inaugural de l’album récemment porté à l’image, où les circonvolutions narcotiques et appétences psychédéliques du duo mutent en nu-disco étalonnant orgasme et lenteur. Du grand art.
01. Beglammered
02. Never There
03. Skwatch
04. Another Lonely City
05. Late Flowering Lust
06. Late Flowering Dub
07. We Are the Axis
08. One Minute’s Silence
09. Quiet Dignity of Unwitnessed Lives
10. Love From Outer Space (Version 2)
Écrit par: Thibault
# Andrew Weatherall The Asphodells
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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Joël Di Domizio sur 25/11/2013
Excellent…Je découvre cet album en ce jour, et l’ombre de New Order plane du début à la fin…Magnifique de spleen, à écouter un jour de cafard hivernal…Et la basse qui sonne comme du Peter Hook !!! Fookin’ Brilliant !!!