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Qu’on le veuille ou non, les rides du temps griment nos visages mais glissent sur notre âme, réceptacle sensible à d’inconditionnelles émotions. La nature se fane mais la curiosité étant gage de renaissance et l’expérience de transcendance, il devient possible de renaître plus d’une fois à l’aune de musiques insinuées et éprouvées, robustes sentinelles dans le brouillard de la conformité et de l’ennui. Mes nuits, les vôtres, sont peuplées de retours à la vie, perpétuels et infinis, une mer de pixels léchant de ses abysses nos rétines rougies, endolories. En plein cÅ“ur d’un hiver sans grâce, l’EP de Death and Vanilla – chroniqué par ici – s’immisçait ainsi dans le creux de mes esgourdes, par magie, pour ne plus jamais s’en départir. Tout un pan de l’onirisme pop – des Cocteau Twins à Broadcast – refaisait surface, s’entrechoquant magistralement selon divers soubresauts noctambules. Et les responsables de cette délicieuse pharmacopée suédoise de ne plus quitter le giron virtuel de nos colonnes. Partageant un goût immodéré pour les musiques aventureuses et expérimentales, Morgan et Onito, fondateurs d’Hands In The Dark, ont développé en un peu plus d’un an une structure alliant esthétisme musical et graphique tout en affichant par leur choix une liberté de ton sans faille, chaque sortie n’ayant que peu à voir avec la suivante ou la précédente. Un substrat commun cependant à tous les groupes ayant collaboré avec eux (A Fight For Love, Metacomet, Cankun, Sacred Harp, Stag Hare…), cette faculté à lover leur musicalité dans le domaine de l’intime, du charnel. Ce qu’Onito nomme plus loin psychédélisme : un voyage intérieur, introspectif, sans pour autant être neurasthénique. A balayer du regard, le calendrier de sorties 2012 (split Cough Cool / Johnny Hawaii, LP de Death And Vanilla, Co La et Lumerians), il n’est pas difficile de concevoir que l’attrait à leur encontre n’est pas prêt de s’estomper.
A l’occasion de l’ambitieuse sortie vinyle Travel Expop Series, dont il sera question au cours de cet entretien, et à quelques encablures d’un coup d’envoi live réunissant tous les acteurs à l’Espace B le 26 novembre prochain – avec Cankun, Holy Strays, Je Suis Le Petit Chevalier et Voodoo Mount Sister – nous leur avons demandé de présenter Hands In The Dark tant par les mots que par le biais d’une mixtape exclusive, à écouter et télécharger ci-dessous.
D’où vous est venue l’idée et la volonté de créer Hands In The Dark ?
M: Personnellement, l’envie de me lancer dans une telle aventure a émergé assez tard… J’ai rencontré Onito durant mes années universitaires à Besançon. A l’époque, il gravitait déjà dans le milieu du rock’n’roll, en jouant dans divers groupes, en faisant un peu de booking, d’organisation de concerts avec son autre label, Impure Muzik… Puis, il y a trois ans il est parti pour ses études et divers projets. De mon côté, j’ai poursuivi mes études à Besançon. Parallèlement, j’ai animé une émission de radio indépendante avec deux potes sur une station locale. A l’arrêt de celle-ci, en Février 2010, l’idée du « label » a commencé à s’immiscer dans ma tête… L’envie de faire quelque chose de neuf. En Septembre 2010, lors d’une soirée arrosée, j’ai soumis le projet à Onito… Hands in the Dark était né. Deux mois plus tard, nous sortions notre premier disque !
O: Pour ma part j’avais en tête depuis un bout de temps d’élargir mes activités dans le domaine de la musique. Je trouvais trop difficile de me cantonner à me bouger pour le punk / hardcore alors que plus de la moitié des groupes que j’écoute n’ont rien à voir d’un point de vue musical avec ce mouvement. La proposition de Morgan est donc tombée à pic. Il me semble aussi très important de garder cet esprit DIY et amateur, qui est le fil conducteur de ces deux labels.
Peux-tu nous expliquer la signification d’un tel nom, Hands In The Dark ?
M: Il y a plusieurs justifications à ce choix de nom. Il y a bien évidemment une dimension artisanal dans le mot « Hands » (le côté « fait main »). Ce côté DIY, comme l’a souligné Onito, est super important pour nous : un contrôle total sur nos sorties, pas de concession ni de compte à rendre, une liberté totale dans nos choix d’artistes, dans les mots qu’on utilise… Onito, avec ses racines punk/hardcore, a en grande partie insufflé ce côté DIY à notre micro structure. On peut voir également une dimension mystérieuse/cachée dans notre nom : j’habite dans une zone rurale et je suis relativement à l’écart des grandes villes. Onito, lui, est la plupart du temps sur la route… Et donc, notre seul point fixe de visibilité est le net ! Notre travail se fait en grande partie dans l’ombre, derrière notre écran… Enfin, Hands in the Dark est aussi un hit italo-disco des Chromatics que nous avons pas mal écouté à une époque (composé par Dark Day mais repris avec superbe par les Chromatics, ndlr).
Vous êtes deux à gérer le label. Quelle est la répartition des taches entre Onito et toi ?
M: La seule chose qui reste fixe est l’envoi des disques que je gère depuis mon étroit domicile ! Pour le reste, ça dépend vraiment des périodes et du temps dont on dispose chacun de notre côté. Sur certains projets, je gère les contacts avec les artistes, le pressage des disques, la promo… Sur d’autres sorties, Onito est plus aux avant postes que moi.
O: Morgan déploie une énergie incroyable dans tous les aspects du label et s’en occupe beaucoup plus que moi. Il ne faut tout de même pas oublier l’aide ponctuel de certains de nos proches: Flo pour ce qui est du graphisme et Alice pour les traductions en anglais.
Le fait d’être basé à Besançon n’est-il pas un désavantage quand on veut faire vivre ce type de structure ?
M: Encore une fois, notre travail se fait essentiellement sur la toile. Donc, je ne pense pas que notre position géographique nous nuise énormément… Il faut juste savoir expliquer à un groupe de San Francisco où se trouve Besançon sur une carte ! Plus sérieusement, on peut effectivement penser que le fait d’avoir un label à Paris ou à Brooklyn permet sans doute une mise en lumière plus rapide. De notre côté, on a le sentiment que c’est plutôt un joli défi, certes un peu fou, de s’investir dans un label indé en 2011, dans un endroit improbable.
Comment définis-tu l’esthétique musicale et graphique du label ?
M: D’un point de vue musical, on ne se fixe pas vraiment de frontière de style. En fait, on essaie juste de sortir des groupes qui nous passionnent et qui font de la musique avec amour. Psyche, shoegaze lo-fi, drone, folk barré… peu importe du moment que cela fait frétiller nos oreilles ! Qui sait, dans six mois, on sortira peut être un disque de country slovaque ou de bossa israélienne ! D’un point de vue graphique, je dirais qu’on est tous les deux attirés par la photo (cf dark room) d’une manière générale… et il est vrai que j’ai une certaine fascination pour les triangles.
O: Je dirais tout de même que le fil conducteur de nos sorties est le psychédélisme. On se prend pas trop la tête concernant l’esthétique graphique. Étant donné qu’on n’est pas des graphistes nés, on fait principalement avec ce qu’on a, c’est à dire des photos que nous avons prises ici et là . En ce qui concerne les pochettes de nos sorties, c’est bien sur les artistes qui décident. On a pas mal de chances depuis le début car on apprécie les visuels qu’on a sorti. Ça vient aussi certainement du fait que les groupes attachent une grande importance à leur identité visuelle. Le psychédélisme étant le fil conducteur de nos sorties, une certaine homogénéité graphique s’est instaurée d’elle même.
Votre mode de production est essentiellement DIY. Tu peux nous expliquer le fonctionnement ?
O: C’est en fait un fonctionnement assez simple, on gère nos productions de A à Z. On commence par se mettre d’accord sur un groupe que l’on aime et dont la musique nous donne envie de nous bouger pour la faire partager. Puis si le groupe est d’accord, on monte un projet de sortie ensemble. Nous prenons à notre charge tous les frais de pressage et nous nous occupons de la promotion et de la distribution des Å“uvres. C’est pas bien compliqué mais ça demande tout de même un temps assez conséquent, surtout pour la promotion qui est un travail sans fin. Sortir un nombre limité de copies à chaque fois nous simplifie considérablement la tâche, puisque cela nous enlève le poids pharamineux du risque financier et nous permet de dormir le soir sans avoir à craindre de se planter sur une sortie. Les insomnies viennent plutôt de l’engouement et de l’excitation que suscite quotidiennement nos différents projets.
Comment choisissez-vous les artistes que vous souhaitez sortir ? Ceux-ci viennent d’ailleurs d’un peu partout…
M: Nous écoutons tous les deux un tas de groupes complètement différents. Nos choix se font parfois logiquement, après quelques dizaine d’échanges de mails. D’autres fois, c’est un processus plus instinctif. Ça dépend. Ce sont pour certains des groupes que l’on écoutait déjà depuis un certain temps (Death And Vanilla, Metacomet, Sacred Harp) et parfois, ce sont des coups de cÅ“ur récents et instantanés (Cankun, Stag Hare). Le pays d’origine ne nous importe peu.
O: On les déniche via des blogs la plupart du temps mais il y a bien sur des exceptions comme des coups de cÅ“ur live ou des recommandations d’amis. On attache aussi une attention particulière aux relations qu’on a avec les artistes, si le courant ne passe pas très bien ou sans plus, il y a de fortes chances qu’on ne réitère pas l’expérience, même si la musique est mortelle.
A Fight For Love, Metacomet, Cankun,
M: J’ai beaucoup écouté l’EP End Of Summer balancé à l’été 2010 en digital via leur myspace. Du coup, à la création du label en septembre, je crevais d’envie de l’éditer sur un support physique. Trois mois plus tard, c’était chose faite.
O: Groupe américain fraîchement relocalisé à San Francisco découvert au hasard d’un téléchargement depuis un blog, comme bien souvent il faut l’avouer. Étant grand fan de la combinaison dream pop mélancolique / chant féminin, j’ai tout de suite accroché. J’ai même eu la chance et la surprise de rencontrer Ian et Max, qui sont des mecs vraiment cool, complètement dans le même délire que nous musicalement et dans leur vision de la musique. C’est amusant de se dire qu’on pourrait être les meilleurs amis du monde si on vivait dans la même ville, mais ça fait surtout plaisir de créer des liens autres que virtuelles alors que des milliers de kilomètres nous séparent !
M: J’ai découvert la musique de Cankun au hasard d’une nuit d’insomnie. J’ai tout de suite été hypnotisé par ce savant mélange d’ambient psyche et de collages funky. J’ai quasiment aussitôt pris contact avec Vincent pour lui dire tout le bien que je pensais de son projet. Le courant est tout de suite passé et la sortie a très vite été dans les tuyaux. Vincent est un type vraiment ouvert. Il nous a envoyé pas mal de morceaux (il faut savoir que ce mec est capable de composer des hymnes psychédéliques par paquet de douze !), on en a discuté, essayé différentes tracklists… Puis, petit à petit, l’album a pris sa forme définitive. C’est vraiment une sortie dont on est très fier et qui a eu de très bons échos. Et puis, elle s’est écoulée relativement rapidement !
O: Encore un artiste découvert via un blog. Il faudrait avoir un sérieux problème auditif pour ne pas se rendre compte du talent de Daniel dès la première écoute. Il a ce génie pour marier avec justesse la guitare classique et la folk psychédélique.
M: On était un peu passé à côté de son premier opus sorti en 2008. C’est à l’écoute de Sandpaintingsque l’on est tombé sous le charme de son drone-folk-hypnotique.
J’aime tout particulièrement l’inaugural Death And Vanilla. Tu m’en dit plus sur ce groupe et s’il y aura une suite avec eux ?
M: Cette sortie garde une saveur toute particulière pour nous. Je me souviens de mon état d’excitation le jour où les disques sont arrivés du pressage ! Concernant le groupe, il est composé de Marleen Nilsson et Anders Hansson. Ils se sont rencontrés autour de quelques passions communes : les films de zombies, le krautrock… En 2007, ils décident de former Death And Vanilla et enregistrent leurs premières compositions dans un grenier sans chauffage surplombant le vieux cimetière de Malmö. Début Octobre 2009, ils sortent leurs premiers titres (en digital) sur Beko DSL. Ce sont deux personnes très sympathiques, très réfléchies et qui ont une chouette vision de leur groupe et de la musique en générale. Ils préparent actuellement un second EP qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année, vraisemblablement sur Hands in the Dark ! A suivre…
Vous privilégiez le CD et le digital. Vous visez bientôt d’autres supports ?
M: Onito et moi sommes très attachés à l’objet. On a débuté en faisant du CD avant tout pour ne pas prendre d’énormes risques financiers dès le début de l’aventure et en sachant qu’il est plus facile de faire presser un nombre limité de CD. Les projets en cours sont des CD, des vinyles… On a également une sortie cassette prévue d’ici la fin de l’année (le split Cough Cool / Johnny Hawaii, ndlr). Le but, c’est que ce soit le projet qui détermine le support.
O: A titre personnel l’ouverture sur les vinyles était primordiale étant donné que je n’achète plus que ce format. Concernant le digital, on a rien sorti sous ce format mais juste remercié les acheteurs de nos premières sorties en leur proposant un morceau inédit de l’artiste en mp3. C’est franchement pas un format qui nous attire… On ne se voit pas vendre une chanson non matérialisée alors que (presque) toute la musique est accessible d’une manière ou d’une autre gratuitement.
Beko vient de tirer sa révérence digitale (lire) ? J’en profite pour connaitre ton sentiment à propos de cette structure originale et défricheuse, dont la toute première sortie est d’ailleurs Death & Vanilla ?
M: Reno est un type super. On a beaucoup échangé avec lui au début de notre aventure. Il nous a filé pas mal de conseils, a tout de suite montré un intérêt pour nos activités ! Et puis, ce mec a collaboré avec tellement de bons groupes et déniché tellement de talents… On a un immense respect vis à vis de son travail.
Quels sont les amis de Hands in the Dark ?
O: Ben et Victor du blog Eargasm Lodge qui sont des amis de date, Gloria et Pol de De Risio, les mecs de No Pain in Pop et Hartzine bien sur : une équipe cool qui depuis nos débuts nous a soutenu et a montré beaucoup d’enthousiasme pour tous nos projets ! Les amis de HITD sont avant tout les activistes qui se bougent dans le milieu de la musique pour la faire connaître et surtout pour la faire vivre !
M: Outre Beko dont on vient de parlé, on a pas mal d’échanges amicaux avec en vrac Rémi d’Atelier Ciseaux, La Station Radar, Bruno de Ruralfaune (avec qui on va très bientôt faire notre première collab’), les mecs de Bookmaker Records… Après, on a aussi évidemment plein de très bons contacts avec la plupart de nos artistes : Vincent de Cankun, Sebastien de Holy Strays, Ian de Metacomet… Au delà de la musique, il y a souvent de belles rencontres.
Tu m’as parlé de surprises de taille pour la fin de l’année. Quels sont les projets immédiats et futurs du label ?
M: Notre prochain gros projet – super excitant – est le lancement du premier volume d’une série de vinyles répondant au doux nom de Travel Expop Series. Le principe de cette série est simple, réunir à chaque nouveau numéro une poignée d’artistes de pop expérimentale et un label que nous apprécions de la même nationalité. Nous entamons donc cette série par la France, en co-production avec le label Ruralfaune. Ce premier volume réunira pour notre plus grand plaisir Cankun, Holy Strays, Je Suis Le Petit Chevalier et Voodoo Mount Sister (duo composé de High Wolf et de Chicaloyoh). Pour l’occasion, une soirée de lancement est d’ores et déjà prévue le samedi 26 Novembre à l’Espace B (Paris).
D’ici la fin de l’année, nous aurons aussi l’immense plaisir de sortir le second EP CD des Suédois de Death And Vanilla qui s’annonce selon les membres du groupe comme « more dreamy and psychedelic« . Également au programme sur Hands In The Dark, une belle rencontre sur cassette cette fois (en coproduction avec La Station Radar, ndlr) entre Cough Cool, shoegaze lo-fi de Philadelphie et Johnny Hawaii, Surf psyche de Marseille.
Puis viendra 2012 avec son lot de sorties qui s’annoncent d’ores et déjà passionnantes. Il y aura un album CD de Co La, projet hypno-exotique minimal de Baltimore et le nouvel album – en vinyle cette fois – de Lumerians, groupe de rock psyché envoûtant originaire de San Francisco et qui compte un des mecs de The Soft Moon dans ces rangs. Jetez vous les yeux fermés sur leur premier disque, Transmalinnia, c’est une tuerie ! Ils vont faire beaucoup beaucoup de bruit. On est d’ailleurs à la fois surpris qu’ils ne soient pas plus connus et honorés qu’ils aient accepté de rejoindre notre modeste label.
Peux-tu présenter ta mixtape ?
O: Morgan ayant déjà répondu présent lors du dernier exercice similaire pour lequel nous avons été sollicité, c’est moi qui m’y colle cette fois. Il me semble que l’ensemble donne un aperçu assez large du psychédélisme tel que je l’affectionne et sous diverses formes bien distinctes.
(Download)
01. Grails – Doomsdayer’s Holidays
02. Magic Lantern – Dark Cicadas
03. Women – Shaking Hands
04. Daughters of the Sun – Hexagram
05. Still Corners – Cuckoo
06. The Beatles – I’m only sleeping
07. Ginnungagap – Duel Ravens
08. Dead Meadow – At the Edge of the Wood
09. Lumerians – Black Tusk
10. The Soft Moon – Out of Time
11. White Hills – Visions of the Past, Present and Future »
12. Labradford – C
13. The Warlocks – Moving Mountains
Sorties
Futures
HITD 007 // Travel Expop Series, #1 France (Vinyl 12″ / le 26.11)
HITD 008 // Cough Cool / Johnny Hawaii (Cassette / le 13.12)
HITD 009 // Death And Vanilla (CD / Fin 2011)
HITD 010 // Co La (CD / Début 2012)
HITD 011 // Lumerians (Vinyl 12″ / Janvier 2012)
Passées (Shop)
HITD 006 // Stag Hare « Spirit Canoes » – Out on August 13rd
HITD 005 // Sacred Harp « Apparations at the Kenmore plantation » – Sold-out
HITD 004 // Cankun ‘Ethiopian Dreams » – Out now!
HITD 003 // Metacomet « Depression Ceremony » + « Strange Riders » – Out now!
HITD 002 // A Fight For Love « En of Summer » – Out now!
HITD 001 // Death And Vanilla « Ep » – Sold-out
Écrit par: Thibault
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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cuinet brigitte sur 19/11/2011
belle interview , j ai enfin reussi a la lire
Cap Yvan sur 20/02/2012
J’ai découvert Morgan il y a 15 jours et je comprends mieux pourquoi, au boulot, tout le monde lui parle musique, ciné… Et oui, Morgan bosse en dehors du temps considérable qu’il doit accorder à leur(s) beau(x) projet(s). Longue vie à Hands in the dark !